Découvrez une histoire que vous n'avez peut-être jamais entendue. Des récits poignants qui transcendent le temps et l'oubli. Dans les ombres du passé, un génocide d'une ampleur déchirante a laissé une marque indélébile sur l'histoire kurde. Voyagez avec nous jusqu'en 1988, où un triste chapitre de l'humanité s'est écrit.

L'écho des armes chimiques résonne encore à travers les âges, rappelant le massacre de Halabja en mars 1988. Près de 5000 vies kurdes furent tragiquement éteintes ce jour-là. La presse internationale a brièvement levé le voile sur cette atrocité, secouant la conscience mondiale. Mais saviez-vous que ce massacre n'était qu'une pièce du puzzle macabre de l'opération Anfal en Irak ?

Anfal demeure une réalité sombre et trop souvent ignorée. Un génocide dans l'ombre, où 182 000 âmes ont été emportées et où plus de 90 % des villages kurdes ont été réduits en cendres. Les médias internationaux ont peu couvert ces horreurs, tout comme les signaux d'alerte silencieux qui avaient précédé ces événements.

Mais comment révéler l'indicible lorsque les témoins sont réduits au silence et que les médias locaux sont muselés? Le génocide kurde en Irak risque-t-il de sombrer dans l'oubli à jamais ? Béatrice Dillies a parcouru les chemins de la vérité en rencontrant les survivant·es, en écoutant leurs récits.

Elle porte un appel vibrant : "Mon but est d'alimenter le débat en France sur la reconnaissance du génocide kurde. Car quand la France bouge sur la question kurde, c'est le monde qui bouge sur la question kurde. C'est une mesure qui ne coûte rien mais c'est une décision symbolique très importante. Une décision qui dit le droit, qui dit la justice, qui dit l'humanité." Un appel pour que la lumière perce les ténèbres de l'histoire.

Partageons cette histoire, pas pour ressasser la douleur, mais pour donner voix aux victimes, pour empêcher que l'oubli ne voile leur mémoire. Faisons en sorte que l'histoire du génocide kurde soit dans nos cœurs et nos esprits.

Rejoignez-nous dans cette quête de vérité, car ensemble, nous pouvons transformer le silence en récit, l'oubli en action, et l'histoire en un cri pour la justice et l'humanité.

Aujourd’hui, le lutte du peuple kurde pour la reconnaissance du génocide et contre l’utilisation d’armes chimiques se prolonge avec le combat de Xosnav Ata, oncle de deux combattantes kurdes tuées par l’armée turque en 2022. Il tient une vigie devant le siège de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) à La Haye (Pays Bas), depuis le 5 Aout 2022, afin qu’elle entreprenne des investigations au Kurdistan.

Vous retrouverez l’ensemble de l’intervention de Béatrice Dillies sur notre chaîne YouTube, notre page Ausha et l’ensemble des plateformes d’écoute de Podcast.

Le texte de la quatrième de couverture

La guerre en Irak et en Syrie a montré au monde entier la formidable capacité des combattants kurdes à résister à Daesh. Ils se sont dressés face à la barbarie, alors que les grandes nations hésitaient à s'engager. Sans doute parce que ce peuple a une longue histoire de combats et de résistance, lui qui a subi un des plus grands génocides du XXe siècle sous les ordres de Saddam Hussein : l'opération Anfal. L'Occident s'est ému en mars 1988 du massacre aux gaz chimiques d'Halabja : la partie émergée d'un iceberg de souffrances qui a causé la mort de 182.000 Kurdes, victimes d'une politique génocidaire engagée en 1968 par le régime baasiste de Saddam. Ce livre nous plonge au coeur de la tragédie d'un peuple dont l'existence a été niée en 1923 par les signataires du traité de Lausanne. Une histoire que le monde doit regarder en face, comme le fait Snur – fil rouge de cette enquête – qui découvre pourquoi sa voix s'est brisée lorsqu'elle était bébé, un jour d'août 1988 où Ali le chimique avait envoyé ses bombes.

Béatrice Dillies, Un génocide oublié. La voix brisée du peuple kurde

Qui est Béatrice Dillies ?

Journaliste à La Dépêche du Midi, c'est en Occitanie que Béatrice Dillies a fait connaissance avec les Kurdes, dans les années 90. Touchée par le sort de ces réfugiés oubliés de tous, elle s'est rendue de nombreuses fois au Kurdistan où elle a interviewé des rescapés de tous les grands massacres perpétrés contre les Kurdes d'Irak entre 1968 et 2018, mais aussi trois des juges qui ont condamné Saddam Hussein. Une enquête au long cours qui explique en quoi ces crimes constituent bien un génocide au regard du droit pénal international.

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